Quand et pour qui consulter ?

Pour qui est destiné l’ostéopathie animale ?

En théorie, tout animal peut être traiter ostéopathiquement, et si l’enseignement de l’E.S.A.O. se concentre principalement sur les chevaux, les ruminants, les chiens et les chats, il inclut également les oiseaux et les N.A.C. (nouveaux animaux de compagnie). C’est à l’ostéopathe de déterminer si oui ou non il est apte à traiter le patient qui lui est présenté.

Dans les faits, il n’est pas rare que les ostéopathes animaliers se spécialisent dans certaines espèces, que ce soit par choix (manque d’affinité avec une espèce, par exemple) ou une conséquence du développement de sa clientèle.

En tant qu’étudiante, je suis ouverte à toutes les espèces d’animaux.


Pour quelles raisons recourt-on à un ostéopathe animalier ?

Tout d’abord, rappelons que le traitement ostéopathique est complémentaire aux autres types de soins : l’ostéopathe n’est pas vétérinaire, dentiste, maréchal, etc. De plus, l’animal doit être pucé, vermifugé et vacciné.

Les raisons pour une visite peuvent être nombreuses et variées et dépendent généralement de l’espèce, la race et l’activité. Les plus fréquentes sont

  • Boiterie (antérieur ou postérieur)
  • Perte d’état
  • Changement de comportement
  • Trouble respiratoire, digestif, etc.
  • Perte de performances sportives
  • Difficultés à la récupération suite à l’effort
  • Lors de la locomotion : animal non droit
  • etc.

 

  • Suivi sportif
  • Suivi post-opératoire (aide à la récupération et la cicatrisation)
  • Aide à la récupération du bassin suite à la parturition
  • Vieillesse
  • Préventif : En prévention de toutes pathologies citées ci-dessus (liste non-exhaustive)

Mode de vie et pathologie

Certains éléments présent dans la vie de l’animal peuvent être la cause de certaines pathologies. Dans ce cas, enlever (ou diminuer selon le cas) la cause est nécessaire car sinon le traitement ne sera que temporaire.

On peut ainsi trouver :

  • L’hygienne
  • Une alimentation non adaptée (à l’animal, son activité, etc.) ou une mauvaise prise hydrique (eau sale par exemple)
  • Une activité non adaptée (à la morphologie ou au niveau de l’animal)
  • Un mauvais échauffement avant l’effort
  • Une mauvaise phase récupératoire suite à l’effort
  • etc.